Bruxelles valide l'assistant d'installation des navigateurs concurrents
Christophe Lavalle
Jeudi 15 octobre 2009, 23:10
Jeudi 15 octobre 2009, 23:10
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Il y a quelques mois, Opera déposé une plainte devant la Commission Européenne à propos de l'inclusion d'Internet Explorer au sein du système d'exploitation Windows. La fondation Mozilla a par la suite rejoint Opera dans cette procédure. Bruxelles vient de clore ce chapitre en annonçant que les propositions de Microsoft répondent à « leurs inquiétudes en terme de concurrence » et le formalise dans un accord d'une durée initiale de cinq ans.
Dans ce dossier sensible, les propositions de Microsoft auront donc évoluée avec le temps tout comme l'avis de ces détracteurs à l'exception notable d'Opera pour qui les solutions retenues ne sont toujours pas convenables. Pourtant, il semble plus que normal qu'un éditeur fournisse les services les plus classiques avec son système d'exploitation. Le concurrent le plus sérieux de Windows le fait bien en liant Safari à Mac OS X sans inclure ces concurrents qui existent pourtant bel et bien... Certes, les parts de marché ne sont pas les même mais par équité, ce qu'on impose à Microsoft devrait être imposé à Apple et consorts.
La première proposition de Microsoft aura été la création d'une édition spéciale de Windows 7 nommée « Windows 7 E". Cette édition devait être vierge de tout navigateur, y compris Internet Explorer. A partir de là, les constructeurs OEM avait l'opportunité d'installer le ou les navigateurs de leurs choix sans restrictions. Quant aux versions boîtes ou mises à jour disponible dans les magasins, seule cette édition devait être disponible. Pour ces personnes-là, il faudra passer par un autre ordinateur afin de récupérer l'installeur de leur navigateur favoris. Cette solution ne convenait cependant à aucune partie.
Microsoft a donc formuler une seconde solution : l'implantation d'un sélecteur de navigateur lors du premier démarrage de l'ordinateur. Cet écran est une page web qui se lance automatique et qui propose le téléchargement et l'installation du navigateur préféré de l'utilisateur parmi une liste des principaux navigateurs en terme de parts de marché. Lors de cette procédure, si l'utilisateur désire d'installer un autre navigateur qu'Internet Explorer, ce dernier sera alors désinstaller du système.
Cet écran aura les propriétés suivantes :
La Commission Européenne a conclu un accord portant sur cinq ans - pour commencer - durant lesquels Microsoft devra proposer pour toute nouvelle version de Windows ces même éléments. De plus, la Commission Européenne procédera à un contrôle régulier de la situation afin de voir si l'accord est bien respecté. Enfin, cet accord pourra être révisée au mieux d'ici deux ans uniquement sur demande de Microsoft.
Cet accord est mis en délibéré pour un mois, à partir du vendredi 9 octobre. Durant ce mois, Bruxelles lance une consultation publique (EN) sur ces propositions. Tous les intéressés - entreprises ou utilisateurs comme vous et moi - pourront commenter l’idée de Microsoft.
Pour finir, Opera n'a pas pu s'empêcher de désapprouver une énième fois cette solution qui semble convenir à tout le monde. Pour Hakon Wium Lie, directeur technique d’Opera, ces deux écrans peuvent être assimilés à du spam part les utilisateurs. Il conclut en précisent que la solution idéale serait que ces écrans (le premier informatif et le second pour le choix) soient des fenêtres natives du système... comme pour Windows Update depuis Windows Vista.
La situation a déjà bien évoluée Monsieur Opera, Windows reste tout de même le système de Microsoft. Que pensez-vous de l'inclusion des navigateurs dans les distributions Linux et chez Apple au travers de Mac OS X ?
Dans ce dossier sensible, les propositions de Microsoft auront donc évoluée avec le temps tout comme l'avis de ces détracteurs à l'exception notable d'Opera pour qui les solutions retenues ne sont toujours pas convenables. Pourtant, il semble plus que normal qu'un éditeur fournisse les services les plus classiques avec son système d'exploitation. Le concurrent le plus sérieux de Windows le fait bien en liant Safari à Mac OS X sans inclure ces concurrents qui existent pourtant bel et bien... Certes, les parts de marché ne sont pas les même mais par équité, ce qu'on impose à Microsoft devrait être imposé à Apple et consorts.
La première proposition de Microsoft aura été la création d'une édition spéciale de Windows 7 nommée « Windows 7 E". Cette édition devait être vierge de tout navigateur, y compris Internet Explorer. A partir de là, les constructeurs OEM avait l'opportunité d'installer le ou les navigateurs de leurs choix sans restrictions. Quant aux versions boîtes ou mises à jour disponible dans les magasins, seule cette édition devait être disponible. Pour ces personnes-là, il faudra passer par un autre ordinateur afin de récupérer l'installeur de leur navigateur favoris. Cette solution ne convenait cependant à aucune partie.
Microsoft a donc formuler une seconde solution : l'implantation d'un sélecteur de navigateur lors du premier démarrage de l'ordinateur. Cet écran est une page web qui se lance automatique et qui propose le téléchargement et l'installation du navigateur préféré de l'utilisateur parmi une liste des principaux navigateurs en terme de parts de marché. Lors de cette procédure, si l'utilisateur désire d'installer un autre navigateur qu'Internet Explorer, ce dernier sera alors désinstaller du système.
Cet écran aura les propriétés suivantes :
- le téléchargement et l'installation de 12 navigateurs : les 5 plus populaires - en termes de parts de marché - seront directement affiché et classés par ordre alphabétique
- le même emplacement que l'icône d'Internet Explorer dans la barre de lancement rapide (Windows XP, Vista) et dans la Taskbar (Windows 7)
- des informations détaillées sur chacun des navigateurs
- cet écran doit être le plus simple et accessible possible
La Commission Européenne a conclu un accord portant sur cinq ans - pour commencer - durant lesquels Microsoft devra proposer pour toute nouvelle version de Windows ces même éléments. De plus, la Commission Européenne procédera à un contrôle régulier de la situation afin de voir si l'accord est bien respecté. Enfin, cet accord pourra être révisée au mieux d'ici deux ans uniquement sur demande de Microsoft.
Cet accord est mis en délibéré pour un mois, à partir du vendredi 9 octobre. Durant ce mois, Bruxelles lance une consultation publique (EN) sur ces propositions. Tous les intéressés - entreprises ou utilisateurs comme vous et moi - pourront commenter l’idée de Microsoft.
Pour finir, Opera n'a pas pu s'empêcher de désapprouver une énième fois cette solution qui semble convenir à tout le monde. Pour Hakon Wium Lie, directeur technique d’Opera, ces deux écrans peuvent être assimilés à du spam part les utilisateurs. Il conclut en précisent que la solution idéale serait que ces écrans (le premier informatif et le second pour le choix) soient des fenêtres natives du système... comme pour Windows Update depuis Windows Vista.
La situation a déjà bien évoluée Monsieur Opera, Windows reste tout de même le système de Microsoft. Que pensez-vous de l'inclusion des navigateurs dans les distributions Linux et chez Apple au travers de Mac OS X ?
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