Microsoft licenciera bien 5000 personnes, bilan financier du 4e trimestre 2008
Christophe Lavalle
Lundi 26 janvier 2009, 00:27
Lundi 26 janvier 2009, 00:27
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Comme je vous l'avais annoncé il y a quelques semaines, Microsoft prépare bien un plan de licenciements. Ce plan de licenciements serait toutefois de moindre envergure puisqu'il se porterait sur « seulement » 5 000 personnes dans le monde au lieu des 15 000 annoncées. Cette annonce est intervenue lors de la publication du bilan financier de l'entreprise pour son quatrième trimestre 2008.
Lors de ce bilan, Microsoft est rentré en période de crise comme le laissait entendre la situation économique dans le monde. Son dernier trimestre 2008 s'est terminé avec un chiffre d'affaires de 16,63 milliards de dollars (+2%) mais son bénéfice net qui est de 4,17 milliards de dollars est en net recul de 11%. Il faut cependant relativiser, les bénéfices restent impressionnants. Microsoft était toutefois habitué à l'accroître à chaque trimestre. Les résultats très bons de son concurrent Apple - seule société avec Google a en avoir de bons - sur ce trimestre poussent même Steve Ballmer a concéder :
Cette déclaration peut être étonnante mais pas tant que cela. Microsoft a indiqué avoir écoulé 50 millions de licences de Windows Vista durant ces trois derniers mois, ce qui représente une baisse de 8% comparée à la période équivalente de l'an dernier. Quant à Apple, elle a augmenté ses ventes de Mac - et donc Leopard - de + 9%. D'où ce point de marché qui semble logiquement gagné par Apple.
Si on continue les mauvaises nouvelles, le chiffre d'affaires du secteur client de Microsoft a chuté de 8% comme le laissait entrevoir la baisse de licences vendues. Cela est dû au ralentissement du marché des ordinateurs mais aussi à la non présence de Microsoft sur le marché des Netbooks. Certes l'éditeur y est présent avec Windows XP, mais ses marges sont faibles. L'éditeur compte fermement sur Windows 7 pour changer cette situation.
Il y a toutefois des points positifs. Microsoft peut être fiers de ses ventes de consoles Xbox 360. Celles-ci se sont écoulées à près de 6 millions d'unités. Les serveurs suivent la même ligne avec des ventes qui ont augmenté de +15% grâce à Windows Server 2008.
Les prévisions sont très moroses pour l'année 2009 qui s'annonce catastrophique pour toute l'industrie et pour l'ensemble des entreprises et consommateurs d'une manière plus générale. Microsoft annonce donc un plan de licenciements qui va toucher 5 000 personnes dans le monde. Cette vague de licenciement va s'effectuer par étapes. 1 400 employés devront partir immédiatement. Les autres personnes partiront de manière échelonnée dans les 18 prochains mois. Seul 5,5% des 5 000 personnes partiront après 2010.
Cette vague de licenciements concernera tous les domaines de l'entreprises, à savoir : Recherche et Développement, marketing, vente, finance, secteur juridique, ressources humaines. L'objectif pour Microsoft est d'économiser près de 1,5 milliard de dollars en frais de fonctionnement. Le rachat successif et la politique d'embauche continue de l'éditeur combinés à la crise économique est une occasion de supprimer les postes en double. Des gains de 700 millions de dollars sont attendus et espérés d'ici les six prochains mois.
Lors de ce bilan, Microsoft est rentré en période de crise comme le laissait entendre la situation économique dans le monde. Son dernier trimestre 2008 s'est terminé avec un chiffre d'affaires de 16,63 milliards de dollars (+2%) mais son bénéfice net qui est de 4,17 milliards de dollars est en net recul de 11%. Il faut cependant relativiser, les bénéfices restent impressionnants. Microsoft était toutefois habitué à l'accroître à chaque trimestre. Les résultats très bons de son concurrent Apple - seule société avec Google a en avoir de bons - sur ce trimestre poussent même Steve Ballmer a concéder :
« nous avons peut-être perdu 1 point de part de marché étant donné qu'Apple a vendu 2,5 millions de Mac sur cette même période »
Cette déclaration peut être étonnante mais pas tant que cela. Microsoft a indiqué avoir écoulé 50 millions de licences de Windows Vista durant ces trois derniers mois, ce qui représente une baisse de 8% comparée à la période équivalente de l'an dernier. Quant à Apple, elle a augmenté ses ventes de Mac - et donc Leopard - de + 9%. D'où ce point de marché qui semble logiquement gagné par Apple.
Si on continue les mauvaises nouvelles, le chiffre d'affaires du secteur client de Microsoft a chuté de 8% comme le laissait entrevoir la baisse de licences vendues. Cela est dû au ralentissement du marché des ordinateurs mais aussi à la non présence de Microsoft sur le marché des Netbooks. Certes l'éditeur y est présent avec Windows XP, mais ses marges sont faibles. L'éditeur compte fermement sur Windows 7 pour changer cette situation.
Il y a toutefois des points positifs. Microsoft peut être fiers de ses ventes de consoles Xbox 360. Celles-ci se sont écoulées à près de 6 millions d'unités. Les serveurs suivent la même ligne avec des ventes qui ont augmenté de +15% grâce à Windows Server 2008.
Les prévisions sont très moroses pour l'année 2009 qui s'annonce catastrophique pour toute l'industrie et pour l'ensemble des entreprises et consommateurs d'une manière plus générale. Microsoft annonce donc un plan de licenciements qui va toucher 5 000 personnes dans le monde. Cette vague de licenciement va s'effectuer par étapes. 1 400 employés devront partir immédiatement. Les autres personnes partiront de manière échelonnée dans les 18 prochains mois. Seul 5,5% des 5 000 personnes partiront après 2010.
Cette vague de licenciements concernera tous les domaines de l'entreprises, à savoir : Recherche et Développement, marketing, vente, finance, secteur juridique, ressources humaines. L'objectif pour Microsoft est d'économiser près de 1,5 milliard de dollars en frais de fonctionnement. Le rachat successif et la politique d'embauche continue de l'éditeur combinés à la crise économique est une occasion de supprimer les postes en double. Des gains de 700 millions de dollars sont attendus et espérés d'ici les six prochains mois.
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