Microsoft et le piratage : demande d'un brevet pour marquer les logiciels
Christophe Lavalle
Lundi 25 juin 2007, 23:33
Lundi 25 juin 2007, 23:33
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Dans le cadre de sa lutte contre le piratage, Microsoft vient de déposer une demande de brevet auprès de l'USPTO pour une méthode de marquage des logiciels ! Ceci rentrant dans le cadre de sa lutte contre le piratage à grande échelle. Déposée le 16 février, cette demande a été publiée le 12 juin dernier par le bureau américain des brevets.
La technique pour marquer les logiciels correspond à l'implantation d'un marqueur - ou watermarks - en filigrane dans le code de l'application. Ce marqueur peut être crypté. De plus, ce marqueur serait coupé en plusieurs portions mises aléatoirement à différents endroits. De cette façon, l'analyse du code de deux versions ne peut pas être comparée. Le marqueur ne peut donc pas être localisé de cette manière.
Ceci concernera à priori uniquement les logiciels vendus par Internet. Cependant, si cette protection fait ses preuves, il se pourrait qu'elle soit appliquée à tous les logiciels par une implantation dynamique du marqueur lors de l'activation du produit.
Ce marqueur n'est pas forcément son nom, prénom et son numéro de série. Pour une application téléchargée/vendue sur Internet, elle peut-être marquée par un numéro différent lors de chaque téléchargement. Si une version se retrouve disponible à grande échelle alors qu'elle ne le devait pas, elle peut être bloquée très simplement et efficacement.
On peut penser que cette mesure pourra être testée et utilisée sur les versions BETA disponibles pour les testeurs afin d'éviter les fuites à l'avenir. Et le(s) testeur(s) « viré(s) » du programme BETA en question...
Cette mesure est déjà utilisée par Apple de façon moins complète pour les musiques disponibles sans DRM sur le portail iTunes. Les informations personnelles (qui sont les marqueurs pour Apple) peuvent-être changées. Microsoft veut verrouiller cette possibilité pour renforcer la sécurité de sa future protection.
La technique pour marquer les logiciels correspond à l'implantation d'un marqueur - ou watermarks - en filigrane dans le code de l'application. Ce marqueur peut être crypté. De plus, ce marqueur serait coupé en plusieurs portions mises aléatoirement à différents endroits. De cette façon, l'analyse du code de deux versions ne peut pas être comparée. Le marqueur ne peut donc pas être localisé de cette manière.
Ceci concernera à priori uniquement les logiciels vendus par Internet. Cependant, si cette protection fait ses preuves, il se pourrait qu'elle soit appliquée à tous les logiciels par une implantation dynamique du marqueur lors de l'activation du produit.
Ce marqueur n'est pas forcément son nom, prénom et son numéro de série. Pour une application téléchargée/vendue sur Internet, elle peut-être marquée par un numéro différent lors de chaque téléchargement. Si une version se retrouve disponible à grande échelle alors qu'elle ne le devait pas, elle peut être bloquée très simplement et efficacement.
On peut penser que cette mesure pourra être testée et utilisée sur les versions BETA disponibles pour les testeurs afin d'éviter les fuites à l'avenir. Et le(s) testeur(s) « viré(s) » du programme BETA en question...
Cette mesure est déjà utilisée par Apple de façon moins complète pour les musiques disponibles sans DRM sur le portail iTunes. Les informations personnelles (qui sont les marqueurs pour Apple) peuvent-être changées. Microsoft veut verrouiller cette possibilité pour renforcer la sécurité de sa future protection.
Commentaires (2)
Wah ça rigole pas chez crosoft !
Nan ! J'aimerais bien voir cette mesure à l'oeuvre. Peut-être aurions nous des betas privéés. Qui dit betas privées dit que l'on aura un peu plus d'informations et donc on pourrat mieux aider. Enfin je pense...
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